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La chambre
5 mai 2008

La marche des individus ne s’arrêtant jamais,…

Campillo1

J’avoue que je ne pensais pas que ferait si mal, non pas l’extraction de la dent à extraire, mais le réveil qui peu à peu éclate, m’occupant soudain (non pas tant la bouche que plutôt) l’Être-là, en sang. Les sollicitations extérieures me plongent un instant dans la folie noire brutale intérieure, panique à rejeter n’importe, excepté mes enfants. Observer comme j’observai dans l’enfance, brutalement vu et su, ce qui finalement détermine l’univers d’un individu: noyau noir et blanc de cela seul, puis cercles (plus ou moins concentriques), jusqu’à surfaces (plus ou moins lisses) qui ne signifient (presque) plus rien. Être un instant (sans importance) réduit à douleur, sans durée. Voir et savoir en cet instant comment les autres se comportent, autour de ça. Que chacun continuera, exactement comme Soi. Cela qui tombe; à côté tu verras la solitude, l’écart déjà vu déjà su dans l’enfance: Cela peut tomber, — la marche ne s’arrêtera pas. Révélation faite, tu reviens vers les hommes (tu te relèves, debout tu marches encore, tu marches et tu vas), tu as changé. Tu sais désormais à quoi t’en tenir, que l’Espèce est telle (si tu marches), et telle, si tu tombes.

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